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Submit ReviewJ’avais proposé aux auditeurs de voyagecast de poser des questions, histoire d’y répondre dans l’épisode anniversaire des deux ans de voyagecast. Problème: j’ai reçu trop de questions, et j’ai donc dû faire deux épisodes pour y répondre de façon complète. Le premier épisode est par là, dans celui-ci on aura encore de géniales questions sur la philosophie de voyage, les films de voyage ou encore le budget pour un tour du monde…
Silveric: en tant que cinéphile, quels sont les films qui te font le plus voyager ou te donnent le plus envie de voyager ?
On va enregistrer un podcast spécial cinéma prochainement, mais je vais t’en donner quelques-uns.
Easy Rider, même si j’ai beaucoup de peine à le regarder jusqu’à la fin, c’est tellement triste. Mais j’aime bien, ça nous rappelle un point hyper important en tant que voyageur, mais j’en parlerai dans notre épisode cinéma.
Je suis aussi un grand fan de Sofia Coppola, et forcément de Lost in Translation. Bill Murray et Scarlet Johansson perdus à Tokyo, j’adore. C’est aussi un des films où je m’identifie le plus aux protagonistes, ce sentiment de perte, de décalage total avec la réalité qu’on vit et celle perçue par ceux restés au pays… J’avoue, j’emporte ce film en voyage sur ma tablette… et accessoirement la musique est géniale, comme dans tous les films de Sofia Coppola d’ailleurs !
Sinon il y a Into the Wild aussi, même si je ne suis pas du tout en accord avec le film, mais les paysages sont magnifiques.
Par contre, il n’y a pas vraiment de films qui me donnent envie de voyager, c’est plus de l’inspiration dans le sens général, une inspiration à se bouger, à innover, à entreprendre, donc pas forcément des films de “voyage”.
– D’après toi, pourquoi le mode de voyage type Backpacker n’inspire pas plus les cinéastes ?
Bonne question. Pour y répondre, j’ai envoyé un petit mail à Julien, alias Dravenhardrock du podcast 24 fps, un podcast sur le cinéma que j’adore, je suis un grand fan et chaque épisode est un délice ! Son analyse est très proche de la mienne.
Déjà, il nous a semblé qu’il y a peu de films typés Backpacker, maintenant ou avant, malgré une certaine culture cinématographique, on n’en a pas trouvé beaucoup. Il faut noter qu’en disant “cinéaste”, tu as parlé de cinéma, et pas de documentaires, de reportages ou même de fictions qui sont diffusés dans des festivals, à la TV ou sur le NET, ou là par contre il y a une offre étendue et qui va en grandissant, les caméras sont de moins en moins chères et on voyage de plus en plus facilement.
En parlant de film de Backpacker, on pense tous à l’excellent Into the Wild, une référence en la matière. Draven cite aussi Easy Rider et Vanishing Point, on peut faire une comparaison avec les écrits de Jack Kerouac, mais ça commence à dater sérieusement.
Draven souligne aussi la faible variété de scénarios possibles dans ce genre de films. Je suis d’accord avec lui, le mec qui part avec son sac à dos découvrir le monde… OK, cool, and so what ? Est-ce qu’il y a un intérêt à suivre ce genre d’aventure au cinéma ? Pour moi, pas vraiment, à moins d’avoir une histoire “vraie” du genre Into the Wild ou The Motorcycle Diaries, ou le côté historique est intéressant.
Draven poursuit avec la mutation de ces thèmes, et là je ne peux qu’être d’accord avec lui ! Le voyage, la découverte, le contact avec une civilisation différente, les paysages, tout ça peut être transposé dans une multitude de films. Il cite l’excellent Monsters, qui est vraiment top, la vie rêvée de Walter Mitty et ses paysages incroyables, ou alors les films d’horreur du type Wolf Creek et Hostel.
Le post-apocalyptique est aussi un bon terreau pour ce qui est du voyage, du genre la Route ou le Livre d’Eli, les films de zombie avec 28 jours plus tard, I’m a legend ou Zombieland.
Il faut savoir qu’au cinéma, en principe il faut un scénario (même si visiblement c’est compliqué d’en pondre de corrects à Hollywood). Comme je l’ai dit avant, un mec qui part découvrir le monde, ça n’a pas franchement d’intérêt, à moins d’avoir un élément déclencheur d’histoire, comme dans 127 heures ou le très bon Territoire des loups. Mais bon, dans les deux cas ce n’est pas franchement du voyage, en tout cas pas souhaité pour le deuxième !
Draven finit en disant qu’il vaut mieux se tourner vers le documentaire pour les histoires de Backpacker, et je suis d’accord, même si là aussi il y a de tout, et souvent de la philosophie très light ou du très contemplatif, pas forcément mon style.
Ca va vous paraître étonnant que je n’aime pas les films de Backpackers, mais pour moi la majorité, même en documentaire, c’est du flan sans aucun intérêt mis à part de soutenir une image idéalisée du Backpacker, ceux qui voyagent savent que la réalité, ce n’est pas du tout ça. Actuellement, prendre son sac à dos et voyager, ce n’est ni étonnant, ni exceptionnel, on a tous des amis qui le font et même si on aime parler avec eux, est-ce qu’on en ferait de bons films ? Pas sûr… Quand je voyage, j’ai un sac à dos, et même si on peut toujours en tirer quelques histoires, franchement ce n’est pas possible d’en faire un film, encore moins d’en faire un film à succès.
– À force de te pencher sur le sujet du voyage, n’as-tu pas l’impression que notre planète est de plus en plus petite ? Qu’il n’y a plus rien à découvrir ? Qu’au final voyager est devenu incroyablement banal ? Que l’aventure en voyage ne se résume qu’à des galères de transport ou d’hébergement ? J’y vais un peu fort avec ces questions, mais c’est un peu le sentiment qui me vient à force de lire des récits de voyageurs lors de ma préparation de mon futur gros trip.
Haaa… alors là, je t’offre une bière quand tu veux pour cette question, je suis très heureux d’y répondre. Tu sais quoi, je vais en profiter pour lire un extrait d’un livre qui est pile dans la thématique, je te dirai de qui il est ensuite…
“Je choisis, au hasard, un nom tout confit encore de prestiges par la légende, Lahore.
Un terrain d’aviation dans une banlieue imprécise; d’interminables avenues plantées d’arbres, bordées de villas; dans un enclos, un hôtel, évocateur de quelques haras normands, aligne plusieurs bâtiments tous pareils, dont les portes de plain-pied et juxtaposées comme autant de petites écuries donnent accès à des appartements identiques: salon par-devant, cabinet de toilette par-derrière, chambre à coucher au milieu. Un kilomètre d’avenue conduit à une place de sous-préfecture d’où partent d’autres avenues bordées de rares boutiques: pharmacien, photographe, libraire, horloger. Prisonnier de cette vastité insignifiante, mon but me paraît déjà hors de portée. Où est-il, ce vieux, ce vrai Lahore ? Pour l’atteindre à l’extrémité de cette banlieue maladroitement implantée et déjà décrépite, il faut encore parcourir un kilomètre de bazar où une joaillerie à la portée des petites bourses, qui travaille à la scie mécanique un or de l’épaisseur du fer-blanc, voisine avec les cosmétiques, les médicaments, les matières plastiques d’importation. Vais-je enfin le tenir dans ces ruelles ombreuses où je dois m’effacer le long des murs pour faire place aux troupeaux de moutons à la toison teinte de bleu et de rose, et aux buffles – chacun gros comme trois vaches – qui vous bousculent amicalement, mais plus souvent encore aux camions ? Devant ces boiseries croulantes et rongées par les ans ? Je pourrais deviner leur dentelle et leurs ciselures si l’abord n’en était interdit par la toile d’araignée métallique que lance, d’un mur à l’autre et par toute la vieille ville, une installation électrique bâclée. De temps en temps aussi, certes, pour quelques secondes, sur quelques mètres, une image, un écho surnageant du fond des âges: dans la ruelle des batteurs d’or et d’argent, le carillonnement placide et clair que ferait un xylophone frappé distraitement par un génie aux mille bras. J’en sors pour tomber aussitôt dans de vastes tracés d’avenues coupant brutalement les décombres (dus aux émeutes récentes) de maisons vieilles de cinq cents ans, mais si souvent détruites et réparées que leur indicible vétusté n’a plus d’âge. Tel je me reconnais, voyageur, archéologue de l’espace, cherchant vainement à reconstituer l’exotisme à l’aide de parcelles et de débris.
Alors, insidieusement, l’illusion commence à tisser ses pièges. Je voudrais avoir vécu au temps des “vrais” voyages, quand s’offrait dans toute sa splendeur un spectacle non encore gâché, contaminé et maudit; n’avoir pas franchi cette enceinte moi-même, mais comme Bernier, Tavernier, Manucci… Une fois entamé, le jeu de conjectures n’a plus de fin. Quand fallait-il voir l’Inde, à quelle époque l’étude des sauvages brésiliens pouvait-elle apporter la satisfaction la plus pure, les faire connaitre sous la forme la moins altérée ? Eût-il mieux valu arriver à Rio au XVIIIe siècle avec Boufainville, ou au XVIe avec Léry et Thevet ? Chaque lustre en arrière me permet de sauver une coutume, de gagner une fête, de partager une croyance supplémentaire. Mais je connais trop les textes pour ne pas savoir qu’en m’enlevant un siècle, je renonce du même coup à des informations et à des curiosités propres à enrichir ma réflexion. Et voici, devant moi, le cercle infranchissable: moins les cultures humaines étaient en mesure de communiquer entre elles et donc se corrompre par leur contact, moins aussi leurs émissaires respectifs étaient capables de percevoir la richesse et la signification de cette diversité. En fin de compte, je suis prisonnier d’une alternative: tantôt voyageur ancien, confronté à un prodigieux spectacle dont tout ou presque lui échappait – pire encore inspiraient raillerie et dégoût; tantôt voyageur moderne, courant après les certitudes d’une réalité disparue. Sur ces deux tableaux je perds, et plus qu’il ne semble: car moi qui gémis devant des ombres, ne suis-je pas imperméable au vrai spectacle qui prend forme en cet instant, mais pour l’observation duquel mon degré d’humanité manque encore du sens requis ? Dans quelques centaines d’années, en ce même lieu, un autre voyageur, aussi désespéré que moi, pleurera la disparition de ce que j’aurais pu voir et qui m’a échappé. Victime d’une double infirmité, tout ce que j’aperçois me blesse, et je me reproche sans relâche de ne pas regarder assez.”
Et peu plus loin, l’auteur cite Chateaubriand:
“ Chaque homme porte en lui un monde composé de tout ce qu’il a vu et aimé, et où il rentre sans cesse, alors même qu’il parcourt et semble habiter un monde étranger”.
Vous voulez savoir qui l’a écrit ? Claude Lévi-Strauss. Une idée de l’époque de laquelle il parle ? Le livre est édité en 1955, c’était vraisemblablement dans les années 40, je n’ai pas de date plus précise.
Je trouve que cette réflexion rejoint bien ta question, aujourd’hui tout est découvert ? Au niveau villes et grands endroits, oui, certainement. Et alors ? C’était mieux avant ? Pas sûr, en tout cas Lévi-Strauss se pose la question.
Ma réflexion personnelle maintenant. Déjà, la découverte. Pour moi, c’est surfait, et surtout très faux. Les grands découvreurs sont surtout des communicants ou des symboles européens, on ne découvre pas l’Amérique ou Angkor Wat, c’était déjà là avant. Donc, personnellement, je me fiche bien qu’il y ait encore ou pas des choses à découvrir, pour moi, moi tout seul, se sera de toute façon une découverte.
Tu as posé des questions sur le cinéma, je vais répondre en utilisant cet exemple. L’autre jour, j’ai été voir le nouveau Godzilla, même si j’y ai trouvé des trucs idiots, j’ai aimé, et certaines images m’ont scotchées à l’écran. Tu sais à combien ils en sont au box-office ? 325 millions de dollars. Je ne suis pas le premier à l’avoir vu, je n’étais même pas le seul dans la salle, des milliers de gens vont encore le voir… mais j’ai adoré. Le voyage, c’est la même chose, quelle importance de savoir que l’endroit où tu es a été foulé par des centaines de milliers de touristes ? Tu prends ton pieds ? C’est le principal.
Tu parles de banalité et de manque de découverte, je vais prendre un autre exemple pour le cinéma. Imagine que tu veux aller voir le dernier X-Men. Avant la séance, tu vas voir les 15 trailers différents, les scènes qu’on a pu voir un peu partout, tu lis le synopsis, tu lis les interviews du réalisateur et des acteurs, et peut-être même les critiques de la presse. Ensuite, tu vas voir le film. En sortant, tu dis que le film n’a aucune surprise, que tu savais déjà tout, qu’il n’y a aucune découverte, bref, tu es déçu. Tu me vois venir un ?
Ne vous spoilez pas avant le voyage ! Actuellement, entre les cartes en 3d, les reportages, les documentaires, les photos et les vidéos HD d’un peu partout, tu peux littéralement voyager devant un écran. C’est bien, surtout pour ceux qui n’ont pas la chance de se déplacer pour de vrai. C’est peut-être de là que te vient l’idée qu’il n’y a plus rien à découvrir, mais c’est complètement faux. Cette avalanche d’images, ça coupe le plus important, l’imagination. C’est la force du livre et de l’audio je trouve, te parler d’un endroit sans te le montrer, en te donnant assez d’infos pour vouloir y aller, mais en préservant l’effet de surprise. Donc, si tu as l’impression d’avoir tout vu avant même de voyager, c’est peut-être que tu as abusé de vidéos
Dernier point, peut-être même le plus important par rapport à cette question. Prenons les Philippines, où j’ai eu la chance d’aller en début d’année.
El Nido, le coin le plus visité de Palawan, vu dans des films, il y a des hôtels en bord de plage, pas encore le tourisme de masse, mais déjà plus le coin perdu. Un de mes plus beaux souvenirs, à part la virée en moto ? Ma discussion avec les jeunes du coin, à quelques mètres de la guest house, à 3 heures du matin, à boire du thé au rhum qui se transformait en rhum à l’arrière-goût de thé avec le temps…
Deuxième souvenir, la prison d’Iwahil, à Puerto Princessa, où beaucoup de locaux se rendent chaque jour, mais aussi quelques touristes. Mes deux meilleurs moments ? Ma discussion avec un prisonnier et ma rencontre avec une jeune femme, volontaire pour aider au nettoyage de la prison, avec qui j’ai mangé et parlé de sa vie.
Troisième et je m’arrête. C’est dans les montagnes cette fois, du côté de Banaue et de Batad et de leurs rizières en terrasses. On est dans un très petit village, on arrive à la fin du jour, et les gamins m’invitent à jouer au handball, trop la folie ! Ensuite, on a passé la soirée avec les deux Français qui m’accompagnaient et un jeune du village avec qui on a discuté d’économie, de riz, de famille et de la vie au village.
J’avais dit dernier, mais je rajoute… À Pékin. Premier meilleur souvenir, mon souper dans un des meilleurs restaurants de Pékin, accompagné par un pur hasard d’ingénieurs de chez Apple, une soirée délire comme pas possible, énorme. Le deuxième, c’est ma rencontre dans un bus avec deux jeunes Chinois, que j’ai fini par suivre pour aller skier alors que j’étais en route pour voir la muraille, on a fini la soirée en mangeant du canard laqué quelque part dans Pékin, un truc de malade.
Tu me vois venir non ? Le voyage, c’est des rencontres, et tant qu’il y aura des humains sur terre autre que toi, chaque voyage sera une découverte, une nouveauté, que personne d’autre ne pourra vivre à part toi.
Et puis, il faut arrêter avec le “tout est pourri par le tourisme et il n’y a plus rien de bien”. Les grands reporters vous diront toujours qu’il suffit parfois de faire 500 mètres dans une direction autre que celle de la majorité pour être seul et voir autre chose.
Par exemple, Sabang aux Philippines, est un endroit très visité pour ces grottes ou on peut aller en bateau. Chaque jour, c’est des centaines de personnes qui sont déversées prêt du petit port pour aller à la visite souterraine. Nul. Mais tu vois, s’il est vrai qu’en partant sur la droite tu trouveras de grands hôtels, il suffit de prendre à gauche et de faire 500 mètres pour être dans le petit village, entre combats de coqs une sorte de billard et vie tranquille d’un village côtier. Un kilomètre et tu es dans un endroit incroyable, seul, dont je ne vais même pas parler tellement c’est magnifique. Et puis, les touristes partent tôt dans l’après-midi, laissant le village reprendre son calme, et c’est de nouveau un endroit au top…
Il ne tient qu’à nous, voyageur, de faire ces 500 mètres pour découvrir une autre réalité.
Quant à l’aventure, on pourrait en parler longtemps, mais il y a des treks incroyables ou tu ne croiseras presque personne, la mer qui est toujours une aventure… Ne pas oublier que l’aventure, c’est aussi très idéalisé, Indiana Jones c’est beau au cinéma, en vrai, quand t’es dans la forêt avec des moustiques partout, des sangsues, que t’en peux plus de fatigue… tu te dis que c’est bien assez.
Les explorateurs et les colons ont vécu de l’aventure, et des milliers en sont mort, de maladie dégueu, tués par des bestioles ou des indigènes, tout ça pour une vie souvent misérable, entre la malnutrition et le danger omniprésent. Ce n’est pas mon truc, autant j’aime bien prendre une bonne suée, atteindre mes limites et essayer de les dépasser, autant j’aime bien savoir qu’il y a peu de chances que j’y reste… Du fun oui, de l’effort aussi, moustiques et sangsues, ça passe même si c’est dégueu, je n’ai personnellement pas besoin de plus
– Est-ce que le travail que tu fournis sur ton podcast a pu t’ouvrir des portes ? (Sponsor, proposition professionnelle ?)
Oui et non. Au niveau pro, je suis mécanicien de précision, donc ça n’a pas grand-chose à voir avec le podcast ou le voyage. Par contre, j’ai mis l’adresse du blog dans mon CV, et des recruteurs m’ont rappelé pour me dire que c’était bien, et qu’ils le mettraient en avant pour leurs clients, ça fait carrément mieux que “passionné par les Simpson” ou “fan de Games of Thrones”.
Au niveau sponsor, j’en ai eu un sur l’épisode 40 sur la Thaïlande, qui m’a rapporté 200 euros, et sinon j’ai aussi eu une croisière sur les canaux en France et quelques entrées gratuites dans des musées. Cool, mais ce n’est pas avec ça que je mange, et non plus pas avec ça que je me rembourse sur les dépenses de voyagecast. Mais, il faut dire que je ne cherche pas activement des sponsors, il faut que je m’y mette pour mon projet au Canada, on verra comment ça marche.
Je pense que sans voyagecast je n’aurai pas eu l’idée de participer au Grand Bivouac, et c’est quand même un truc sympa qui me met en relation avec les pros, quand à savoir ce que ça va donner “en vrai”, on verra, mais j’ai de bons espoirs.
Ce qui est sûr, c’est que le Jonathan d’il y a deux ans en savait beaucoup moins sur le voyage, sur les interviews, sur l’audio, sur le bloging, sur l’organisation d’événements, bref, sur pleins de choses. Pour moi, tout ce qu’on apprend est toujours susceptible de servir un jour, voire même de rapporter, donc en soit, ce n’est pas une perte, loin de là, on verra ce qu’il se passera dans le futur !
Mais bon, en vrai, j’aime beaucoup mon métier de mécanicien, même si j’aimerai bien tester la radio, pourquoi pas
Que penses-tu de ces voyageurs/blogueurs qui ont fait de leurs conseils aux voyageurs leur business (PDF payant dispo sur leur site par exemple)
Pourquoi pas.
J’écoutais Mike de NipTech l’autre jour, qui disait qu’on a commencé à donner gratuitement des choses qu’on aurait dû payer, en l’occurrence il parlait de podcast et de blog. Alors bien sûr, c’est un vendeur professionnel, mais, dans le fond, je me demande s’il n’a pas raison.
On vit dans un monde capitaliste, c’est un fait. Quand tu vas chercher du pain au boulanger, tu paies, si tu veux de l’essence pour la voiture, tu paies, si tu veux des conseils juridiques, tu paies. Bien ou mal, c’est le monde tel qu’il est.
Le gratuit, voire le tout gratuit, fait semblant de renverser ce modèle. On sait tous que c’est faux, on dit souvent “si c’est gratuit, c’est que VOUS êtes le produit”. Autrement dit, si quelque chose est gratuit, c’est que c’est un produit d’appel visant à vous faire acheter plus tard, ou alors il y a de la publicité, ou on vend vos données… bref, au fond, rien n’est vraiment gratuit.
Les blogueurs et les podcasteurs sont dans le même monde que vous, on doit tout payer, comme vous. On prend du temps à faire nos podcasts et nos articles, du temps qu’on prend sur nos activités personnelles, voire même professionnelles. On achète du matériel, on a un hébergement web, un non de domaine, bref, on dépense de l’argent.
Par exemple, vous savez que j’ai commencé un podcast sur l’anthropologie. Vous voulez savoir combien ça m’a coûté ? L’hébergement, comme j’utilise le même pour d’autres blogs, c’est 20 euros par année, le nom de domaine 16 euros par année, l’hébergement chez Blubrry à 120 euros à l’année. Jusque là, pas grand-chose, mais si j’ajoute mes deux micros pour les interviews c’est 200 euros, l’enregistreur Zoom H6 370 euros. Pour les quatre premiers épisodes, j’ai été jusqu’à Strasbourg pour rencontrer Franck Michel, le train m’a coûté 80 euros aller et retour. Fort heureusement, j’ai profité de la grande hospitalité de Franck et de sa femme, mes dépenses s’arrêtent donc là. Quoiqu’en fait, non, j’ai pris un jour de congé, soit une perte d’à peu près 200 euros. Donc, si on fait le total, on arrive à 1006 euros pour quatre épisodes.
Bien sûr, j’avais déjà le matériel, amortit sur la durée de voyagecast ça va encore, mais si j’avais commencé avec anthropodcast, ça aurait été mes dépenses. Sur l’année, en contant 50 euros de train pour quatre épisodes, ce qui est raisonnable en Suisse, on arrive à un peu plus de 300 euros de train.
Tout ça pour dire que ce n’est pas parce que vous, auditeurs, vous ne payez pas, que c’est gratuit. Et c’est exactement pareil pour les blogs de voyage, en enlevant le prix du matériel audio, souvent remplacé par du matériel photo ou vidéo au moins aussi cher. Et là, dans mon calcul, je n’ai ni compté le temps du montage, de l’écriture de l’article, de tout le bazar autour…
La question du blogueur voyage, c’est de savoir comment se rembourser au moins un peu sur ses dépenses. Il y a pas mal de possibilités, du genre des bannières, mais ça ne paie pas, les liens sponsorisés qui paient de moins en moins, etc. Et une des manières, c’est justement les livres en PDF.
Personnellement, j’aime bien ça, même si j’en ai lu ou acheté très peu. C’est une façon noble de monétiser sans arnaquer personne, faire un PDF sérieux demande beaucoup de travail et les retours sur investissement ne sont pas forcément exceptionnels, du moins pour la plupart.
La question, très capitaliste il faut le dire, est la suivante “combien est tu prêt à payer pour avoir des conseils ou des informations ?”. Réfléchis bien à la réponse, parce que toute recherche à un coût. Par exemple, si tu les fais toi-même, comme le temps c’est de l’argent, tu dois compter le temps qu’il te faut pour les avoirs, et calculer ensuite le total en fonction de ta charge horaire. En prenant le SMIC en France, on peut dire qu’une heure vaut un poil plus que 10 euros. Donc, si tu trouves ton info en 30 minutes, tu as dépensé 5 euros. Si ces infos sont disponibles dans un ebook à 5 euros, tu ne gagnes rien, s’il est à 4 euros, c’est du bénéfice de l’acheter. Autrement dit, et tu sais comme moi que trouver des bonnes infos, bien écrites, bien ciblées, c’est long, et bien ça peut être très rentable d’acheter des ebooks de voyageurs.
Et puis, autre point positif sur les ebooks. Imaginons que tu aies utilisé un blog de voyage plusieurs fois pour organiser tes voyages, trouver des idées, tu as peut-être même posé une question au blogueur. En soi, tu n’as rien sortit de ta poche pour ces conseils, que tu aurais du trouver autrement sinon, via une revue ou à un livre payant. Tu peux considérer qu’acheter son ebook est un moyen de le soutenir un peu financièrement tout en payant ses conseils.
Donc, je suis plutôt pour, mais à quelques conditions:
J’ajoute que certains blogueurs vous proposent un remboursement intégral sous 30 jours si vous n’êtes pas satisfaits du contenu, donc vous prenez peu de risques.
Dernier point, tu te fais peut-être du souci sur la destination de l’argent, payer pour qu’un autre voyage c’est dérangeant pour certains. Moi, je m’en tape royalement de ce que font les gens avec leur argent. Quand je vais au cinéma, je paie les acteurs qui vont dépenser mon argent en alcool, en drogue et en filles, ça ne me plait pas, mais ce n’est pas mon problème. A priori, j’aime autant payer un blogueur pour qu’il puisse voyager. Mais encore une fois, pour la grande majorité des blogueurs ce n’est pas de quoi se payer des suites et des jets privés…
Amélie: moi j’aimerais bien savoir quel est ton podcast préféré et pourquoi. J’aimerais bien aussi savoir si tu prévois ce que tu vas enregistrer avant ton voyage ou si c’est au feeling durant le voyage
Dur à dire, je vais faire une liste, mais il n’y en aura pas qu’un:
Mais sinon, tous les épisodes de voyagecast ont un petit truc que j’aime bien, et j’ai vraiment plaisir à les enregistrer, quand je regarde en arrière, j’ai quand même reçu pas mal de gens et ça ne s’est jamais mal passé, et au contraire on parle souvent beaucoup trop. Je n’ose pas vous dire combien de fois on a dû faire un entre rendez-vous pour enregistrer, simplement parce qu’on avait trop parlé, genre trois heures, et que du coup on avait plus le temps pour enregistrer. Je pense que ça s’entend dans les podcasts, l’air de rien, quand on enregistre, on ne s’est généralement jamais vu, on a échangé deux ou trois mails, et pourtant à l’écoute ça passe bien, la preuve qu’il y a vraiment quelque chose qui passe, de vrais contacts humains.
Thang: à vos avis, on peut voyager autour du monde avec un budget de 700 USD ? Si oui il faut prendre combien de temps? Merci
Un peu difficile à répondre, parce que ta question est imprécise, 700 $ c’est pour la totalité ou par mois ? Je vais y revenir.
Déjà, combien de temps pour voyager autour du monde ? Une des solutions les plus rapide, c’est d’aller dans la Station Spatiale Internationnale, il te faudra 90 minutes pour tourner autour de la terre, soit 16 tours du monde par jour, pas mal non ? En avion, le record de Steve Fosset est de 9 jours et 3 minutes, en bateau c’est 45 jours, 13 heures et 42 minutes, à pied j’ai lu 5 ou 10 ans, mais c’est plus compliqué. On est d’accord, c’est pour le lol, mais quand tu me parles de temps, j’ai envie de pousser ta réflexion plus loin.
Ta question est intéressante, tu dis, il faut “prendre” combien de temps. Je ne sais pas si tu as déjà voyagé, mais si tu l’as déjà fait, tu es conscient, comme nous tous, qu’on n’a jamais assez de temps. Faire une escale de 3 jours, c’est trop court, 3 semaines aussi, 3 mois aussi, peut-être que 3 ans, ça commence à le faire.
Dans une question précédente, j’ai justement dit que le principal dans les voyages, pour moi en tout cas, c’est les rencontres. Les rencontres demandent du temps. Plus les gens te voient dans le paysage, plus ils vont aller vers toi, et plus tu vas aller vers eux, parce que tu te seras arrêté, tu auras changé la situation. Donc, pour les rencontres, il te faudra beaucoup de temps.
Ensuite, dans un long voyage, l’intérêt c’est justement d’oublier le temps. Tu te plais à l’endroit où tu es ? OK, restes-y 3 mois, pourquoi bouger ? Tu vois qu’un projet se fait, que tu peux donner un coup de main ? OK, arrête-toi et profite, prends ta chance.
Ensuite, il ne faut pas oublier les impondérables, maladies, fatigues, coups d’état, déprime, accident, météo trop compliquée, visas qu’on n’arrive pas à avoir, tout ça prend du temps.
Je suis décourageant ? C’est fait pour, je vais te dire un truc, je n’aime pas les tours du monde. Pour moi, ça s’apparente à de la consommation un peu trop forte. Généralement, on a quelques mois tout au plus, et ce sont des voyages qui coutent très cher à cause de l’avion, et le temps contre lequel tu vas devoir jouer te fera faire des dépenses inutiles. Si ton trip c’est d’aller faire 10 endroits dans le monde, pourquoi pas, mais je pense qu’on idéalise trop ces voyages, et surtout qu’on peut faire différemment.
Au lieu de prendre le monde, prend un continent, c’est déjà plus petit. Et puis, surtout, ça te permet de prendre du temps et d’arrêter de raisonner de pays à pays, mais en territoires plus vastes. En tour du monde, tu vas faire un stop à Bangkok et un à Tokyo peut-être, voire à Pékin en escale. Cool, mais… tu auras vu l’Asie ? Non !
À ta place, je prendrais 6 mois ou une année, et je me baladerai en Asie ! Le billet pour la Thaïlande est peu cher, et ensuite tu utilises les transports en commun, et là au lieu de passer en coup de vent, tu vas vivre en Asie, c’est plus fou non ? Et même là, imagine que tu te trouves un petit village sympa au Cambodge, ou que tu tombes amoureux des plages aux Philippines, ou de l’Himalaya, et bien tu pourras y rester ! Plutôt que de passer en vitesse et te dire, “cool, j’aurais tellement aimé rester là quelques jours, mais mon avion part dans une semaine et j’ai encore 13 trucs à voir”, tu pourras te poser, tranquille, prendre le temps, oublier tout et vivre l’instant présent.
Bien sûr, tu peux le faire en Amérique du Sud, en Afrique, en Australie, en Amérique du Nord, tout est envisageable.
Point de vue temps, mis à part si tu as des obligations familiales, professionnelles ou que tu as une santé physique pas au top, la seule chose qui va limiter ton temps de voyage, c’est l’argent.
On dit qu’on peut s’en sortir avec 20 euros par jour, voire moins, c’est clairement possible du moment que tu ne fais pas le fou et que tu évites l’Amérique du Nord et une grande partie de l’Europe. Donc, 700 $ ça fait 500 euros, à 20 euros par jour il t’en faut 600, donc c’est peut-être un poil limite, mais ça peut passer, surtout si tu limites tes transports en commun et que tu as le temps de trouver des bons plans à chaque endroit ou tu t’arrêtes.
Il y a juste un ou deux conseils que je donnerai sur l’argent en voyage, des trucs qu’on ne pense pas, important dans les longs voyages:
Si tu as des soucis à amasser des sommes d’argent assez grandes pour ton voyage, tu devrais peut-être envisager d’autres solutions, comme le Service Volontaire Européen, le Permis Vacances Travail, le travail dans des associations à l’international… Il y a souvent des moyens, il suffit juste de s’y mettre à fond de penser “out of the box”.
Donc, mes conseils:
Sylvain (Suisse-moi.com): est-ce que tu es des fois sur Lausanne et que tu accepterais que je t’offre un verre ?
Même une bouteille si tu veux ! Avec grand plaisir, on se contacte en privé pour organiser ça ! Pour ceux qui ne le connaissent pas, Sylvain est blogueur et fait des vidéos sur ses voyages avec des défis sympas, mention spéciale pour la dégustation de Cenovis en plein marché au Bénin ! Et d’ailleurs, si vous êtes ou que vous passez en Suisse, n’hésitez pas, il y a moyen de se voir et de déguster une bonne bière !
Et voilà mes petites réponses, si vous avez d’autres questions ou que vous voulez réagir à l’émission, n’hésitez pas !
L’article Backpacker au cinéma, spoil de voyage et tour du monde est apparu en premier sur AnthroStory.
Hey, mais c’est les deux ans de voyagecast, le truc de fou !!! Pour l’occasion, vous aviez tous la possibilité de poser pleins de questions sur tout et n’importe quoi. J’ai d’abord eu peur d’avoir trop peu de questions et d’y répondre dans un épisode de trois minutes… mais bon, c’était mal connaitre mes auditeurs et aussi mal me connaitre, et je ne peux et ne veux pas être court Voici donc les questions et leurs réponses en audio et par écrit (pour prouver que tout est bien préparé sur voyagecast). Encore merci à tous !
Questions de Tiphanya, elle a participé à voyagecast 40, sur le voyage en famille, son blog est sur avenuereinemathilde.com
– Comment a débuté l’aventure voyagecast ?
Bonne question ! En fait, même si voyagecast a commencé assez freestyle, l’origine des idées est assez lointaine. J’écoute du podcast depuis 2008 ou 2009, avec Azeroth.fr, un podcast sur le jeu Wold of Warcraft, dont j’ai été un joueur… compulsif par moment J’ai tout de suite adoré la manière de faire de Patrick Béja, et je pense que si vous écoutez de vieux Azeroth.fr, vous trouverez quelques points communs avec voyagecast. La musique, les extraits de dialogues (du jeu Wold of Warcraft pour Azeroth, de films pour voyagecast), un certain sérieux dans la manière de présenter les sujets, une régularité “suisse”, une certaine longueur…
J’ai ensuite pas mal suivi le monde du podcast, notamment avec le Rendez-vous Tech, aussi de Patrick Béja, dont j’apprécie les analyses et la volonté profonde de parler de sujets pas assez abordés dans les médias traditionnels. Ceux qui le suivent depuis longtemps savent aussi qu’il soutient certaines idées dans son podcast, comme la liberté du NET par exemple. Là aussi, il y a un lien évident avec certains sujets traités sur voyagecast.
En 2011, j’ai eu la chance d’enregistrer une émission sur Couleur 3 appelée Tangers-Glasgow des auditeurs. Pendant une heure, j’ai pu passer les musiques que je voulais et parler en roue libre avec l’animateur et… on retrouve presque tout voyagecast ! Les musiques que j’avais choisies étaient toutes en lien avec le cinéma, on a parlé de l’énergie solaire et de… voyages ! J’ai adoré cette expérience !
J’ai ensuite failli commencer un podcast sur le jeu Star Wars the Old Republic, un MMO qui débutait et qui avait l’air d’être aussi intéressant que World of Warcraft, c’était fin 2011. Mais j’étais à la bourre pour le sortir, je n’avais pas d’équipe avec moi et j’ai laissé passer cette opportunité… et c’était finalement très bien !
Ne vous inquiétez pas, j’arrive à la fin. Je crois me souvenir que c’est un jeudi soir, lassé de mon job, que je me suis dit qu’il me fallait en petit univers à moi, qui pourrait me permettre de me changer les idées après le job. Il ne m’a pas fallu trop longtemps pour m’orienter vers le voyage, qui est un sujet passionnant et qui permet d’aborder un large éventail de sujets.
Je ne peux pas m’empêcher de vous lire les premiers mots du premier billet que j’ai écrit pour le blog, que je trouve assez sympa:
“Il était une fois un petit homme qui, en voyant le vaste monde, remarqua qu’il n’aurait jamais le temps d’en faire le tour… Alors il se dit qu’il y avait plein de petits hommes et de femmes, et qu’ils avaient tous visité un petit bout de terre… Depuis ce jour-là il se mit au travail, pris un joli pot de colle numérique et tentât de fabriquer une bande sonore mondiale qui permettrait aux petites têtes de voyager par la pensée… Ce qu’il voulait faire, c’était juste ouvrir des fenêtres sur des pays inconnus, et aussi un peu oublier l’endroit ou il était…”
Mignon non ? En tout cas j’aime bien, et c’est à ce moment-là que voyagecast est né, avec le premier épisode enregistré avec Pierre, un ami, et le second avec ma petite soeur, et ensuite… ben j’ai continué !
– As-tu eu une interview « vide » où tu as eu du mal à remplir le temps, à faire parler ton interlocuteur ?
Oui et non, ce n’est pas seulement la faute de l’invité, mais parfois la mienne ou simplement le pays duquel on parle. Il me semble que celui sur l’Islande était compliqué, parce que c’est un pays magnifique, mais… vide, et décrire des panoramas est dur en audio, à moins d’avoir un auteur sous la main. Sinon, en fait, j’aime bien cette liberté sur voyagecast, parfois l’invité cause tout seul, des fois c’est un dialogue rapide, ça dépend de ma fatigue, de ma connexion avec l’invité, du sujet… Mais j’aime vraiment cette diversité, ça permet aussi d’avoir un large éventail d’auditeurs qui trouveront chacun plus ou moins de plaisir à l’écoute. Et puis, si on veut du formaté, il y a la TV, c’est bien mieux fait que voyagecast !
Il y a aussi une question de préparation, parfois mon interlocuteur en sait beaucoup plus que moi, des fois c’est le contraire, des fois c’est vraiment à la cool… ça change tout le temps !
Ah si, j’allais oublié : un projet secret … raconte !
Alors en fait, il n’est pas tant secret que ça Pour en savoir plus, allez sur anthropodcast.fr ! La mèche a été en partie vendue, notamment chez les amis de Podcastscience, et le site est en ligne depuis au moins deux semaines.
Pour faire simple, un des soucis de voyagecast… c’est la profondeur des sujets et les interrogations qu’ils apportent. La première fois où on a abordé des sujets “de fond” autour du voyage, c’était dans l’épisode 22 sur le tourisme durable. La seconde fois, c’était celui sur l’Australie, ou nous avions évoqué le sujet d’Uluru, ce grand rocher rouge que tout le monde va voir. On peut l’escalader, des touristes le font, mais c’est un lieu sacré des aborigènes… qu’on ne devrait pas fouler. Que fait le touriste dans ce cas, quelle décision faut-il prendre ?
Presque en même temps, j’avais fait un tour dans les catacombes de Paris, avec beaucoup d’interrogations sur ma manière de voyager et sur le tourisme de la mort.
Le Grand Bivouac, dont je vais parler après, m’a aussi beaucoup interpellé sur certains sujets. Mon voyage aux Philippines m’a renvoyé certaines images d’autres voyages, certaines interrogations, et m’a rappelé que… je ne savais pas grand-chose sur presque tout. La première cession de la Villa, avec l’anthropologue Franck Michel, m’a aussi confirmé ma propre incapacité à appréhender certaines situations… et la complexité des problématiques autour du voyage.
J’ai longuement réfléchi à la possibilité d’aborder plus souvent des thèmes autour de l’anthropologie sur voyagecast, mais ça faisait des épisodes vraiment trop différents, pas assez spécialisés pour être pertinents. J’ai donc décidé de faire un podcast sur l’anthropologie, une discipline qui reste beaucoup trop dans les universités, et c’est bien dommage.
Le projet secret est donc un podcast sur l’anthropologie, dont les 4 premiers épisodes ont été enregistrés avec l’anthropologue Franck Michel. Ces 4 épisodes seront disponibles à la fois sur le flux de voyagecast et sur le flux de l’anthropodcast, car ils servent à faire la passerelle entre le voyage et l’anthropologie. Ça sera ensuite séparé pour que vous puissiez choisir ou l’un ou l’autre, ou les deux
Le format est plus court que sur voyagecast, 15 minutes par épisode, toutes les deux semaines, 4 épisodes avec le même anthropologue, dans le but de nous aider à intégrer les notions d’anthropologie dans nos voyages. Pas trop de prises de têtes, mais ça va un peut plus loin que la majorité des épisodes de voyagecast, vous verrez, c’est très intéressant !!!
Jérôme Galichon
– Le grand bivouac. Est-ce tu pourrais donner ton impression sur le festival : intérêt des conf, rencontres, organisation pratique (du genre, en train ça le fait ?) . J’aimerais y aller cette année et avoir un retour d’un festivalier finira sans doute de me convaincre.
Alors, le Grand Bivouac… Pour faire court, c’est un festival sur le voyage ou une sélection de reportages et de documentaires sont présentés. La qualité est vraiment bonne, il y a des premiers films avec toutes leurs imperfections, mais aussi du pro très intéressant.
Ça vaut la peine ? Oui ! Pas seulement pour les documentaires à voir, mais aussi pour les gens à rencontrer. Comme j’étais un des résidents de la Villa, je pouvais aller tout voir… et j’ai loupé pas mal de projections, simplement parce que j’ai parlé avec plein de gens, et c’est un réel plaisir d’avoir autant de voyageurs au même endroit.
Les trucs un peut moins bien maintenant, histoire d’être honnête. Une conférence/projection, c’est 6 euros (en tout cas en 2013). Si tu y vas les trois jours, tu vois facilement six projections, ce qui fait 36 euros, plus les 3 euros de pass pour les 3 jours. Ce n’est pas excessif je trouve, mais ce n’est pas gratuit non plus.
Deuxième truc moins cool, mais que vous pouvez aider à changer, c’est l’âge et le style des gens qui y vont. Pour moi, il manque de jeunes, et c’est dommage, parce que c’est quand on est jeune que tous ces documentaires peuvent vraiment aider à changer la vision du monde.
Mais à part ces deux semi-critiques, c’est de la balle, j’ai adoré !
Côté pratique, en train ça le fait carrément, depuis la Suisse en tout cas, pour dormir il y a le couchsurfing par exemple, et pour manger t’as tout ce que tu veux surplace. Je ne suis pas forcément fan des festivals, mais celui-là est vraiment sympa, en plus le cadre est chouette au milieu des montagnes !
– Ton projet de reportage au Canada. Thème précis. Rendu : film? Livre ? Expo ? Bref. Je suis intrigué et curieux…
Haa, le projet au Canada… Voici la présentation du truc, que j’ai enregistré…
Voilà ! Pour le rendu, j’aurai un blog spécial avec tous les interviews audio, photo, etc., et un document plus long, sans doute 52 minutes, pour essayer de m’adapter au format radio. J’ai des idées d’expo audio itinérante, mais même en freestyle ça fait cher et ça demanderait de changer une bonne partie de ma vie… j’avoue que j’y songe, ça peut être hyper fun, mais plutôt risqué, et je ne suis pas forcément doué pour rapporter de l’argent, et il en faut un minimum pour mon idée.
On verra le rendu final, ça dépend de tellement de paramètres que j’ai un peu de difficultés à prévoir comment ça va se passer ensuite, c’est un challenge de taille pour moi !
Claudine Dumont @motadine voyagecast sur l’observation des baleines en kayaks au Canada
– As-tu l’intention d’enregistrer des podcasts durant ton voyage au Canada ?
Oui ! Je pars avec une batterie de micros !
Il y aura la suite d’interviews sur l’indépendance forcément, quand je rencontrerai des voyageurs j’essaierai de faire des voyagecasts, et je compte bien m’arrêter dans des unis pour des podcasts sur l’anthropologie.
Quand j’avais discuté avec Bernard Pichon, il m’avait dit qu’un des secrets pour avoir de bonnes interviews et de bons sujets, c’était d’ouvrir ses oreilles et de promener son micro un peut partout. C’est ce que je vais tenter de faire au Canada !
Et puis, il faut avouer que je triche un peu, Olivier Weber, mon parrain pour le reportage, a quelques bons contacts au Québec avec des sujets vraiment top
Xavier Durussel, Grand Maître Vénéré de Podcastsuisse
– QuestionAnniversaire c’est quoi ton prochain voyage ?
Le Canada ! J’y vais pendant 3 mois pour le reportage, et si tout va bien je vais profiter pour aller à New York, faire un tour dans le Montana, Washington… Et oui, comme me l’a dit Michel, ça fait une sacrée trotte !!! Mais bon, why not, et j’ai toujours eu envie d’aller à Washington !
– Combien de pays visités avec le podcast ?
Je vais les citer: Espagne, Togo, Niger, Bénin, le Canada, les U.S.A., l’Indonésie, le Panama, le Nigeria, l’Inde, le Chili, le Cambodge, l’Islande, la Corée du Sud, le Zimbabwe, le Sri Lanka, l’espace (qui n’est pas un pays, mais bon), la France (DOM-TOM), le Japon, l’Australie, l’Italie, la Chine, l’Argentine, la Colombie, l’Irlande, le Pérou, la Bolivie, la Syrie, la Corée du Nord, la Thaïlande, les Philippines et le Brésil, les deux prochains seront sur l’Antarctique et la Bolivie. Donc 33, mais en fait plus puisqu’on a évoqué, mais très brièvement, d’autres pays.
– Combien de downloads ? Plus généralement tu nous donnes quelques stats ?
Yep, j’ai ça en stock. Les stats évoluent pas mal de mois en mois, ça augmente, mais je peux te dire que le premier mois de voyagecast, j’ai eu 67 downloads ! Énorme !!! En octobre de la même année, j’ai dépassé la première fois les 1000 downloads, tous épisodes confondus. Ça a ensuite beaucoup stagné, jusqu’en avril où, sans raison, j’ai eu un poil plus de 2000 downloads ! Puis ça a de nouveau été un peu toujours la même chose, jusqu’en novembre où l’épisode avec Volwest a apporté à lui seul 2000 downloads, ce qui m’a amené au 5000 dans le mois. Depuis, j’oscille entre 3500 et 4500 downloads, ça dépend des mois sans avoir vraiment de raisons.
Il faut dire que certains mois j’ai deux nouveaux épisodes, des fois trois, ça change pas mal les stats.C’est assez bizarre en fait, c’est une évolution parfois en escaliers, parfois très lente… mais globalement ça avance, donc je suis content.
En théorie, ce mois, je vais atteindre les 50 000 épisodes écoutés ou téléchargés depuis le début de voyagecast, c’est pas mal pour un mec tout seul dans sa chambre non ? L’épisode le plus écouté est celui sur la sécurité en voyage avec Volwest, mais c’est normal, il a une communauté de fou !
– Quand ça a commencé tu ne savais pas où tu allais, et maintenant ?
Je ne sais pas trop non plus, mis à part que je veux continuer ! Je pense que c’est sur la longueur qu’on construit des choses intéressantes, et 2 ans c’est pas mal, mais pas encore assez.
– Que sera ton podcast dans 2 ans ?
Certainement le même, j’aime bien le concept et je ne vois pas vraiment pourquoi le changer. La seule chose à travailler serait la monétisation, une fois il faudra vraiment que j’y songe sérieusement, voyagecast me coûte de l’argent, si je pouvais au moins me rembourser sur le matériel et l’hébergement, ça serait déjà un bon début.
Accessoirement, j’ai aussi quelques invités qui sont dans mon viseur, mais durs à atteindre, en recevoir quelques-uns est un bel objectif !
Et puis bon, j’espère avoir plus d’auditeurs dans 2 ans que maintenant, plus l’audience est grande plus les possibilités sont étendues, c’est con, mais c’est comme ça.
– Quelle est la chose la plus importante pour toi que tu as apprise en faisant ce podcast ?
Dur… Peut-être que je suis capable de faire tout ça. Ça a l’air con, mais voyagecast, comme tous les podcasts, c’est un job de malade, et ça demande pas mal de ressources, que je n’ai pas forcément, ou tout du moins que je n’avais pas. Et du coup, ça me donne confiance pour essayer de faire plus, chercher mes limites et les repousser.
Encore une fois, ça a l’air con, mais ça m’arrive de temps en temps de me trouver dans des situations, genre au Grand Bivouac, ou je me dis que tout ça n’existerait pas si, un jeudi, je n’avais pas commencé voyagecast. Pas de reportage au Canada, pas de podcastscuisse, pas de connections avec des invités autour du monde, pas de discussions de fous avec des gens que je ne connais pas, pas le plaisir et la peur de sortir un nouvel épisode… Ça fait un peu visiteur du futur, mais si on m’avait dit tout ce que je ferai il y a deux ans, je n’aurai pas cru !
Donc bon, on ne va pas se la jouer trop philosophie à deux balles, mais Sky is the limit, ce n’est pas toujours vrai, mais c’est sur que si on ne fait rien, on n’arrive à rien. Et j’ai testé, et sans me la péter, je suis content, tout est très loin d’être parfait, mais j’ai fait du chemin et c’est cool !
Geckaude
– Donc j’aurai une autre question inspirée par tes suggestions : c’est quoi le grand bivouac
Expliqué avant
Et question plus perso : tu as quel âge, tu as une vie de famille ? Comment tu trouves le temps pour faire un podcast ?
J’ai 29 ans depuis même pas un mois ! Si, par vie de famille, tu entends femme et enfants… non, je n’en ai pas ! Mais j’ai une soeur que tu as peut-être entendue dans le podcast numéro 2 (sur l’Afrique), et même un papa que tu as entendu dans l’épisode 27 ! Ma maman n’est pas encore passée sur voyagecast par contre
Comment je trouve le temps ? Bonne question, mais déjà… je n’ai pas de famille ! Donc pas de femme qui râle parce que je préfère enregistrer un podcast plutôt qu’être avec elle, pas d’enfants à faire sortir jouer le dimanche… Et sinon, un podcast prend en moyenne 15 heures à faire, donc forcément il faut de l’organisation ! Si je ne bosse pas trop, c’est-à-dire mes 8 heures normales, je travaille encore sur voyagecast le soir, sinon c’est le weekend ou je fais à peu près 4 heures de jobs le samedi et 4 heures le dimanche, minimum. C’est donc mon activité principale en dehors du job de mécanicien de précision ! C’est cool en règle général, vraiment chaud quand je suis fatigué ou stressé au job, genre cette dernière semaine, j’ai fait 10 heures de mécanique par jour… dur d’être en forme après ça !
Tuni Maal, blogueur sur gaijininjapan.org, il est venu sur l’épisode 51 de voyagecast, sur la marche au Japon
– Ma question, et j’attends une réponse précise: à quand le Japon vu que c’est le sujet le plus traité chez voyagecast ?
Houla, dur… Cette année c’est le Canada et les US, mais ensuite… je n’en sais rien ! Ca dépend de tellement de choses que je ne peux pas le savoir maintenant, 2015 c’est le flou artistique pour moi. Un côté de moi aimerait essayer de vivre au Canada un moment, histoire de changer d’air, mais j’aimerai aussi partir en je sais pas quoi jusqu’en Chine pour y passer un moment. Et puis, ça dépendra aussi des retours que j’aurais sur mon premier reportage, savoir si je continuerai dans cette voie ou non…
Donc 2015, ça risque d’être chaud pour le Japon, mais 2016, why not. Le souci, sans se raconter de conneries, c’est l’argent. En admettant que mes projets puissent rapporter un minimum de tunes, certains voyages sont envisageables, mais sinon ça risque de poser problème… On verra !
Axel
– J’aimerais bien savoir si tu as songé à diffuser tes podcasts sur YouTube, même avec une vidéo qui sert juste à « meubler ». Je ne dis pas que c’est une bonne solution, mais j’ai l’impression que c’est un peu plus facile d’y créer une communauté.
Bof… En fait, tu trouveras quelques-uns de mes podcasts sur YouTube, mais ça ne fonctionne pas du tout. Déjà, certains ont du contenu non libre de droits, donc ça ne passe pas sur YouTube. Ensuite, c’est du contenu très long, pas adapté du tout pour YouTube, ou les gens regardent des vidéos de 3 minutes en moyenne. Et puis, il faut avouer que juste avec des logos qui défilent, ça n’a aucun intérêt.
Je n’y vois pas vraiment l’intérêt, même si toucher par hasard un auditeur est toujours intéressant.
Je ne pense pas non plus qu’il y ait des “communautés” sur YouTube, vu les commentaires… C’est toujours une déception pour les créateurs de contenu, mais on obtient un taux de retour ridicule, tous, et c’est normal. Si 3% de tes auditeurs te donnent un retour, c’est déjà énorme, et c’est très vrai dans le podcast. Je ne pense pas que YouTube améliore ça, ou alors je m’y prends très mal.
Donc oui, j’y ai songé, mais non, ça ne fonctionne pas
Vous avez mes réponses, les autres seront traitées dans le prochain numéro de voyagecast ! Pour écouter, c’est juste en dessous, enjoy
L’article Et si je répondais à vos questions ? est apparu en premier sur AnthroStory.
Après un petit tour au Brésil avec Anne-Laure, on retourne au Japon, un des pays les plus présents sur voyagecast ! Pour m’accompagner, Aala du blog gaijinjapan.org, qui est en pleine préparation de son projet « cap 10 000 Japon ». Vous avez déjà eu envie de parcourir le Japon en shinkansen ? Oubliez, c’est nul, vive le slow travel à pieds !!!
Aala avait pour objectif de faire le tour du monde, il a quand même fait pas mal de pays… mais a échoué au Japon, pour l’instant en tout cas ! Comme c’est un bosseur, il blogue comme un fou pour apporter le maximum d’informations pour tous ceux qui rêvent d’aller au Japon. Tout y passe, budget, conseils aux voyageurs, guides de villes, événements saisonniers, transports, vous saurez tout ce qu’il faut ! En plus de ses conseils touristiques, Aala donne pas mal de conseils à ceux qui voudraient tenter l’expatriation au Japon, que ce soit au niveau administratif, logements, travail ou encore vie de tous les jours. Bref, un blog très complet, si seulement on en avait un pareil par pays !!!
Aala, c’est quand même un peu un fou. Dans un pays où les trains sont hyper rapides, ou il est facile de se déplacer en transports en commun… il a décidé de marcher ! Son projet, presque aussi fou que lui, c’est de faire 10 000 kilomètres à pieds, faire 10 000 photos, 10 000 secondes de vidéos, de rencontrer 10 000 Japonais et trouver 10 000 facettes du Japon. Je vous disais, un fou, mais il ne fait aucun doute qu’il va réussir ! Départ pour 2015, mais il est en pleine préparation, et ça tombe bien puisque certaines de ses marches pourraient vraiment vous intéresser. Regardez la présentation vidéo de son projet, pour une fois que vous pouvez voir en vidéo un invité du podcast !
On se doutait bien que vous ne seriez pas tous prêts à faire 10 000 kilomètres à pieds pour suivre Aala (petits joueurs), donc on a parlé de marches un peu plus faisables par la majorité. La Yamanote Line Walk par exemple, un concept superbe, 50 kilomètres autour du centre de Tokyo, une autre façon de découvrir cette mégapole. Et vous voulez aller au mont Fuji ? Cool, faites-le à pied ! Bon, à priori, ne suivez pas Aala… ce n’est pas vraiment qu’il se perd, c’est plutôt que c’est un aventurier qui aime explorer de nouvelles routes Aala nous a encore parlé de quelques rencontres, d’autres marches et donné des conseils pour les nouveaux marcheurs. On espère vous avoir inspiré !
L’article Et si on allait marcher au Japon ? est apparu en premier sur AnthroStory.
Wahou, 50 épisodes de voyagecast, si j’avais su que j’y arriverais… c’est fou ! Pour fêter ce mi-centenaire, j’ai reçu Anne-Laure Paffenholz, une amie de la Villa du Grand Bivouac que j’apprécie beaucoup. Elle est ethnologue et s’intéresse particulièrement à l’Amazonie, au Brésil, et au barrage du Belo Monte encore en construction. Une bonne excuse pour partir dans la forêt et savoir ce qu’il se passe vraiment là-bas.
Étudiante à l’université de Nice, Anne-Laure s’intéresse à l’anthropologie et s’est même essayée à l’ethnographie en 2013, lorsqu’elle est partie dans la forêt amazonienne du Brésil, dans la région de Para. Elle y reste deux mois et écrit un mémoire sur les impacts du barrage de Belo Monte sur la région.
Son projet, le Shimbalaîé Project, est de rallier l’Amazonie en six mois depuis Nice, en utilisant le stop et le bateau. Elle en profitera pour passer un moment en Bretagne, à Notre Dame des Landes, pour faire un parallèle entre les zadistes qui défendent la région contre un projet d’aéroport et la contestation contre le barrage du Belo Monte. Elle passera ensuite trois mois dans la région d’Altamira, histoire de prendre le pouls de ses habitants et de vivre avec eux. Avec ses trois compagnons, elle va réaliser un film et une expo photo pour rendre compte de la situation.
Petit barrage… non. Le Belo Monte sera le troisième plus grand barrage au monde, le deuxième plus grand du Brésil. Ne croyez pas que nous soyons tombés, avec Anne-Laure, dans la facilité et dans la critique anti-capitaliste de cette situation. Parce qu’au-delà de l’image frappante de l’indien emplumé chassé de ses terres par un méchant capitaliste en costume, il y a la réalité vécue par les gens surplace…
Dans un monde où la technologie est facteur de développement, toutes les régions du monde sont confrontées à un besoin exponentiel d’énergie électrique. Le Brésil a aussi ce besoin, une nécessité pour son gouvernement. Comment y parvenir ? L’idée d’un grand barrage semble être bonne, mais qu’en est-il pour les habitants des environs ? Quel est le poids écologique d’un tel projet ? Les populations locales vont-elles pouvoir se faire à de si profonds changements ? C’est quelques-unes des questions que nous nous sommes posées, en essayant d’y répondre de notre mieux et surtout d’éviter les extrêmes et de passer outre la propagande, quelle qu’elle soit.
L’article Belo Monte: des indiens, des arbres et un grand barrage est apparu en premier sur AnthroStory.
Le Grand Bivouac (festival de voyage), a lancé voici plusieurs mois son concept d’université populaire du voyage. L’idée, c’est de permettre à tout le monde de profiter de bons orateurs voyageurs pendant une soirée et d’explorer en profondeur une thématique autour du voyage. J’ai eu la chance de participer à la dernière en date, l’invité était Jean-Joseph Boillot et il nous parlait de la route de la soie d’aujourd’hui en tissant (lol) des rapports étroits entre la Chine, l’Inde et l’Afrique. Il m’a autorisé à la diffuser sur voyagecast et je l’en remercie !
Jean-Joseph Boillot est agrégé de sciences économiques et sociales et docteur en économie, il est surtout spécialiste de l’Inde et de la Chine. Nous avons eu le privilège de l’avoir en tant que professeur dans la Villa du Grand Bivouac, ses talents d’orateurs ne font aucun doute ! On se rappelle tous de son cours, on s’est bien fait allumer à cause de l’absence de modèle économique pour nos projets, on s’en rappellera encore longtemps En plus d’être docteur en économie, il passe beaucoup de temps en Inde et en Chine, ce qui lui permet d’avoir une vision du terrain en plus du savoir théorique. Il défend l’idée selon laquelle la Chine, l’Inde et l’Afrique formeront le « triangle des géants », un nouvel espace économique d’une grande puissance vers 2030… wait&see !
On commence gentiment avec l’évocation de la route de la soie dans l’histoire, ou des voyageurs comme Marco Polo et Ibn Battûta ont commercé il y a bien longtemps. L’occasion pour nous rappeler qu’il n’y a pas qu’une seule route de la soie, mais plusieurs, qu’on aurait pu l’appeler la route des épices et que, déjà, l’Inde et la Chine se tiraient la bourre sur les prix de la soie.
Passé l’aspect historique, il va nous emmener dans ces pays, ébréchant par moment notre pauvre occident, nous rappelant la puissance de ce bloc de pays à l’industrie florissante. Ces pays, qu’on a de prime abord un peu de mal à lier d’une quelconque manière, ont et auront une importance capitale dans la marche du monde. Comment faut-il le prendre ? Devrait-on avoir peur ? Quelle est la perspective d’avenir pour les jeunes européens ? Faut-il s’exiler pour trouver l’El Dorado ?
À la fin de la conférence, vous aurez l’occasion de m’entendre poser deux ou trois questions, un peu tendu devant une grande salle Heureusement que je n’étais pas le seul élève de la villa à être présent, je me suis senti moins seul !
L’article La route de la soie aujourd’hui, ou l’Orient revisité est apparu en premier sur AnthroStory.
Vous aimez le soleil, la plage et l’Islande hopping ? Faire un tour en moto dans les rizières, plonger dans des épaves, prendre une route cahoteuse et explorer des grottes remplies de chauves-souris ne vous fait pas peur ? Alors vous aimerez sans doute les Philippines, et plus particulièrement Palawan, et c’est tant mieux puisqu’on va vous en parler dans ce podcast, avec Romain, mon invité.
C’est en juillet 2013 que Romain a lancé son magazine d’aventure audio sur l’Asie. Il est passionné par l’Asie, et je le comprends, pour sa richesse culturelle et sa grande variété de couleurs. Ces pays de coup de coeur sont le Vietnam (dont il devrait venir nous parler prochainement sur voyagecast), l’Indonésie, le Myanmar, l’Inde et Hong-Kong (même si c’est une ville ;-))
Il a commencé ces podcasts accompagné par Thierry Robinet, spécialiste du tourisme en Asie. Il en est au 15e épisode, qui sortent toutes les deux semaines sur son blog. Ses émissions sont plus courtes que voyagecast (dans les 30-40 minutes) et souvent concentrées sur une ville en particulier. Le plus, c’est qu’en habitant Singapour il peut avoir contact avec des francophones et enregistrer en face à face, c’est vraiment cool.
En janvier, nous avons eu les deux le privilège de visiter l’archipel de Palawan, situé aux Philippines (on aurait presque pu se croiser). Romain a été du côté de Coron, une des perles des Philippines, surtout réputée pour ses plongées en épaves, vestiges de navires japonais coulés par les Américains. Il y a aussi le lac le plus propre des Philippines, un lagon avec un barracuda…
Pour une fois, on a échangé les rôles et c’est Romain qui s’est chargé de m’interviewer sur le reste de Palawan. On a commencé par El Nido, un coin très connu pour ses deux plages incroyables, frissons garantis au coucher de soleil ! El Nido est aussi très connu pour son island hopping, et même si ce n’est pas forcément comme ça que j’aime découvrir des endroits, il faut reconnaitre qu’il y a de quoi vous arracher la rétine !
Après quelques heures de van, bus, jeepney et autres joyeusetés, on a découvert Port Barton, village de pêcheur au tourisme très faible, mais vraiment sympa pour vivre tranquille. C’est un endroit ou j’ai eu envie de m’arrêter, juste pour le plaisir de ne pas faire grand-chose à part profiter du temps, ce qui est déjà pas mal…
Après une petite halte à Sabang, où je vous ai dit ce que je pensais de la rivière souterraine et ou je vous ai conté tout mon amour pour mon petit bungalow en bout de plage, j’ai parlé un peu de Puerto Princessa. Passage presque obligé si vous arrivez en avion, on aurait tort de penser qu’il n’y a rien à y faire. Pour les fêtards, il y a de quoi se détendre, pour les amateurs de bonne bouffe, il y a de quoi varier son menu habituel. J’ai effleuré le sujet de ma visite à la prison d’Iwahig et celle du Butterfly garden, il faudra que je revienne sur ces sujets complexes un peu plus tard.
On a fini sur Quezon, la ville où je me suis arrêté, et vous saurez pourquoi en écoutant le podcast. Bref, un tour rapide de Palawan, j’espère qu’on aura su vous guider et vous faire envie, mais c’est assurément une destination à tester, il y a de belles choses à voir !
L’article Palawan: des épaves, des grottes et une prison incroyable est apparu en premier sur AnthroStory.
Il y a de cela quelques mois, Xilrian était venu nous parler de la Thaïlande, nous avions évoqué la politique, la prostitution, les ladyboys, les femmes girafes et quelques autres sujets très sérieux. Bangkok est une escale habituelle pour les voyages en Asie, et nous avions envie de vous en parler d’une façon un peu plus légère que la dernière fois…
Comme il est déjà venu sur voyagecast, je ne saurais pas trop quoi vous dire de neuf sur lui… On va donc aller dans les acquis, au cas où certains d’entre vous ne connaitraient pas encore les multiples podcasts de qualité auxquels il participe.
Vous l’entendrez parler de science sur Podcastscience, de science et d’histoire sur 12 minutes de, de cinéma sur Spoiler Alert et de de vie artificielle sur… Vie Artificielle. Je ne saurai que vous encourager à aller écouter ces très bons podcasts, vous devriez y trouver pas mal de choses à apprendre !
Accessoirement, Xilrian est en Irlande, il a passé pas mal de temps à voyager, en Chine et en Thaïlande par exemple.
Quand on voyage en Asie, que ce soit en Chine, aux Philippines ou ailleurs, il n’est pas rare de devoir faire escale à Bangkok. C’est assurément une ville qui vaut le détour, entre les facilités de logement et les excursions qu’on peut y faire.
Après être revenu sur le dernier épisode sur la Thaïlande, Xilrian nous a emmenés au musée, chose que nous faisons rarement sur voyagecast. L’art contemporain ne vous parle pas ? Xil a peut-être une idée de visite pour vous, et ça serait dommage de louper ça. Vous apprendrez aussi que Bangkok est un parfait endroit pour faire son marché, que ce soit pour les pierres précieuses ou les habits, vous trouverez de quoi remplir vos bagages au retour.
Comme si cela ne suffisait pas, il nous a aussi donné une liste de temples et de palais à voir, histoire de remplir vos cartes mémoires d’images colorées. Les malles ne sont pas à éviter, bien au contraire, entre les food courts, la climatisation et l’ambiance locale, vous ne vous y ennuierez pas, vous pourrez même y acheter de « vrais » iPhone On a fini par ce qui fait assurément l’unanimité à propos de la Thaïlande: son incroyable richesse culinaire !
Comme d’habitude, le podcast est écoutable en utilisant le player à la fin de l’article. Si vous désirez télécharger le podcast, il vous suffit de cliquer sur « download ». Si vous avez un Ibidule, le plus facile est de vous rendre sur la page iTunes de voyagecast (n’oubliez pas de vous abonner pour ne louper aucun épisode) ou SoundCloud. Si vous êtes sous Android, je vous conseille l’excellente application Podcast Addict, le must pour l’écoute et la découverte de nouveaux podcasts ou SoundCloud ! Voyagecast étant désormais sur SoundCloud, je vous conseille l’excellente app sur Windows Phone « Audiocloud » qui permet même de streamer l’émission. Pensez aussi à passer sur Podradio, la radio des podcasts ! N’oubliez pas de partager l’épisode sur Twitter et Facebook et de commenter l’émission, ça fait toujours plaisir !!!
L’article Que faire à Bangkok ? Des temples, des malls, de la bouffe et des marchés est apparu en premier sur AnthroStory.
En principe, j’essaie d’avoir des thématiques très précises sur voyagecast, qu’on parle d’un pays, d’une ville, d’un style ou d’un concept de voyage particulier. Avec Julien, un de mes collègues de la Villa du Grand Bivouac, nous sommes partis sur la transmission des valeurs du voyage aux jeunes et le fonctionnement d’une association…
Un peu dur pour moi de parler de Julien, j’ai l’impression de le connaître alors qu’on s’est croisé deux fois en vrai, sur plusieurs jours, mais pas assez pour le cerner complètement. Sourire franc (et certainement charmeur pour ces dames), je le trouve d’une sincérité exemplaire, animé par la passion du voyage et du partage. Il peut sembler idéaliste par moment, surtout quand il s’enflamme sur les sujets qui lui tiennent à coeur, mais ne croyez pas pour autant qu’il n’a pas les idées claires… Ces nombreux voyages, proches des gens, lui ont montré le pire et le meilleur de ce monde, lui donnant envie de prendre part aux changements qui lui semblent nécessaires.
Il aurait pu se contenter de constater, voire même de témoigner (ce qui est déjà très bien), mais il a décidé de franchir le pas suivant en créant une association avec son ami Clément Burelle (que vous avez déjà entendu sur voyagecast). Globetrotte 4 peace est une association à taille humaine et à objectifs locaux, gérés par des locaux, bénévolement. Ils trouvent leurs projets au grès de leurs voyages, là où c’est faisable et dans une démarche pérenne. J’avoue ne pas avoir un bon avis des associations en général (tout en ne méprisant pas du tout leurs résultats), mais celle-ci m’attire de par la simplicité de son fonctionnement et ses résultats déjà sympathiques.
Un peu dur de résumer ce podcast, on a parlé de plusieurs sujets qui nous tenaient à cœur. La vision du voyage qu’à Julien diffère de la mienne en certains points, j’ai tendance à être beaucoup plus terre à terre, mais j’aime beaucoup parler avec lui. Il soutient qu’il faut garder son regard d’enfant, plein de questions, d’ouverture et sans jugement, et je suis d’accord avec lui, même si je peine à avoir ce regard (je suis plutôt analytique dans ma façon de fonctionner).
On a parlé de la transmission des valeurs du voyage aux enfants, ce que Julien maîtrise très bien, j’avais été étonné par son aisance pour parler devant des enfants au Grand Bivouac, il est vraiment très bon. Son projet personnel l’amène d’ailleurs à avoir beaucoup de contacts avec des élèves en France, je suis jaloux de la chance qu’ils ont d’avoir un tel voyageur à leurs côtés ! On en a aussi profité pour parler de son association et de son fonctionnement, on en parle rarement sur voyagecast, c’était l’occasion !
Comme d’habitude, le podcast est écoutable en utilisant le player à la fin de l’article. Si vous désirez télécharger le podcast il vous suffit de cliquer sur « download ». Si vous avez un Ibidule, le plus facile est de vous rendre sur la page iTunes de voyagecast (n’oubliez pas de vous abonner pour ne louper aucun épisode) ou SoundCloud. Si vous êtes sous Android, je vous conseille l’excellente application Podcast Addict, le must pour l’écoute et la découverte de nouveaux podcasts ou SoundCloud ! Voyagecast étant désormais sur SoundCloud, je vous conseille l’excellente app sur Windows Phone « Audiocloud » qui permet même de streamer l’émission. Pensez aussi à passer sur Podradio, la radio des podcasts ! N’oubliez pas de partager l’épisode sur Twitter et Facebook et de commenter l’émission, ça fait toujours plaisir !!!
L’article Quel est le rôle du voyage dans l’éducation ? Et autres sujets freestyle, avec Julien est apparu en premier sur AnthroStory.
Cela fait déjà plusieurs mois que j’avais rencontré Laurent Houssin (asiatrek) chez Laurène (carnets d’escapades) pour un petit interview en tête à tête. Il nous racontait ses 1000 premiers kilomètres sur son vélo à voile et quelques rencontres faites sur le chemin. Vous aurez aussi droit à une partie du off du voyagecast sur la Corée du Nord et un petit interview de moi fait par Laurent Houssin.
Pour la bio plus complète de Laurent, je vous invite à lire l’introduction du podcast que nous avions fait sur la Syrie. En bref, il est journaliste, c’est un mec génial, il a décidé de partir du Mont Saint-Michel pour aller au Mont Fuji en vélo à voile. Sur la route, il blogue au grès de ses rencontres, il fait des vidéos, il raconte des histoires… et il se perd un peu partout (ça me rappelle quelqu’un ça). J’aime beaucoup sa simplicité et son humilité, ce qui ne l’empêche pas de défendre ses idées avec force, une très belle rencontre. En plus il m’a laissé essayer son vélo à voile, la grande classe !
Florence est blogueuse sur faistavalise.ch, vous la connaissez depuis l’épisode 43 de voyagecast, elle était venue nous parler de la Corée du Nord. Il ne fait aucuns doutes que vous apprécierez d’entendre encore une fois sa voix sur voyagecast !
Quant à moi… vous me connaissez un peu Rien à dire de plus…
Juste un petit mot pour parler de Laurène, la blogueuse qui se cache derrière le blog carnets d’escapades. Son blog est super intéressant pour ceux qui cherchent des idées de séjours courts, souvent sur un weekend, juste histoire de se changer les idées. Elle écrit bien, ses photos sont sympas et je me dis souvent que je testerai bien une ou deux de ses escapades ! Et puis elle a gagné les GBA, c’est quand même la classe totale Et si je vous dis qu’en plus elle sait faire des crêpes et qu’elle a un filon pour obtenir du caramel au beurre salé… vous serez convaincu !
Ce n’est pas la première fois que j’enregistre un podcast « en vrai » (sans passer par Skype), c’était déjà le cas pour notre épisode sur les croisières fluviales et notre épisode spécial Podcastsuisse. Mais ça reste assez rare pour être appréciable, cette fois-ci nous étions chez Laurène, histoire de nous rencontrer et de partager de bonnes crêpes. Son salon transformé en studio d’enregistrement, on en a profité pour échanger sur les premiers kilomètres de roue de l’ami Laurent. Vous découvrirez que tout ne se passe toujours pas merveilleusement bien et qu’il a perdu quelques poids sur la route
Ça fait déjà très longtemps que, quelque part dans ma todo list, j’ai prévu de vous sortir quelques bons moments des off de voyagecast. L’enregistrement n’est que la partie visible du podcast, mais avant et après l’enregistrement « officiel » on parle énormément avec l’invité. La discussion y est un poil différente, la tension se relâche et les vannes s’ouvrent, c’est le cas dans cette petite partie d’interview à la fin du numéro sur la Corée du Nord. J’aimerai vous faire profiter des meilleurs moments de ces enregistrements, histoire aussi de revenir sur de « vieux » épisodes de voyagecast. Et puis, ça vous permet aussi de voir que voyagecast va au delà du podcast et qu’enregistrer, c’est super cool (donc n’hésitez pas à participer si le cœur vous en dit).
La troisième partie est un interview de moi (faut bien me la péter de temps en temps). C’était chez Laurène (encore) et Laurent m’a posé quelques questions sur le podcast, je ne sais pas si ça va vous intéresser, mais j’y parle de la genèse de voyagecast et de mon point de vue sur le podcast ! Bref, un podcast patchwork mais que j’espère intéressant !
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Vous vous en souvenez peut-être, nous avions parlé de la Corée du Sud avec Camille dans l’épisode 12 de voyagecast. Cette fois, on a décidé de passer la DMZ avec Florence pour vous emmener en Corée du Nord, une destination étrange pour un voyageur, mais loin d’être dénuée d’intérêts…
J’ai eu la chance de rencontrer Florence en vrai (pour une fois) à une rencontre sur le tourisme, à Genève. Elle m’avait dit qu’elle avait été en Corée du Nord… Destination étonnante, un peu bizarre, qui a tout de suite fait sonner toutes les alarmes de mon âme de podcasteur, il fallait absolument qu’elle vienne en parler sur voyagecast. Son blog est tout neuf, mais très joli, absolument fan de sa page d’accueil ! Elle écrit sur ces voyages, j’ai surtout aimé ces articles sur Pékin qui m’ont été très utiles pour mon dernier voyage. Passez aussi voir ces photos des 14-les-mass-games-a-pyongyang-hallucinant-et-effrayant.html">Mass Games de Pyongyang, ça vous donnera une idée de l’ampleur du spectacle…
Un peu difficile de parler de la Corée du Nord, les infos sont contradictoires, parfois étranges et à la limite entre l’intoxication volontaire, la légende urbaine et un brin de vérité bien caché. Le truc, c’est qu’à moins d’être journaliste ou opposant politique, aller en Corée du Nord n’a rien de compliqué (si on occulte l’aspect financier). Mais voilà, qu’y a-t-il à voir à Pyongyang ? Savez-vous ce que sont les Mass Games ? A quoi ressemble la DMZ ? Comment se loge-t-on ? Des questions simples de voyageurs, mais les vraies questions, pour moi, sont ailleurs…
Par exemple, est-ce qu’aller en Corée du Nord ce n’est pas soutenir un régime pour le moins critiquable ? L’argent dépensé dans le voyage ne servira-t-il pas à faire des actions inavouables ? Est-on juste un voyeur du malheur des gens, un témoin, un pionnier qui va apporter des idées nouvelles ? Ces questions sont loin d’être simples à résoudre (et elles ne le sont peut être pas du tout). On a évoqué ces thématiques (et d’autres) pendant cette heure de podcast, vous entendrez nos avis respectifs, celui de Florence qui y a été et le miens qui n’y a jamais mis les pieds. Il faudra, un jour, qu’on explore cet aspect du voyageur beaucoup plus en détail, mais en attendant ce podcast devrait vraiment vous plaire et vous faire réfléchir !
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